Communiqués et dossiers de presse

La Carrière Wellington à Arras, une plongée dans les entrailles de l’histoire

22/05/2014Nord de la FranceCulture

Saviez-vous que la Carrière Wellington faisait partie, pendant la Grande Guerre, d’un immense réseau souterrain capable d’accueillir 24000 soldats ? Situé à 50 km au sud-ouest de Lille, ce lieu stratégique et lieu de vie préserve le souvenir de tous ces combattants cantonnés sous terre à quelques mètres de la ligne de front, avant de s’élancer sur le champ de bataille, le 9 avril 1917 à 5h30 du matin, pour attaquer par surprise les positions allemandes.

En préparation de la bataille d’Arras qui doit faire diversion à l’offensive française prévue sur le Chemin des Dames, l’armée britannique a une idée de génie : faire relier par les tunneliers néo-zélandais les carrières d’extraction de craie de la ville d’Arras. Deux vastes réseaux souterrains sont ainsi organisés. Sous le quartier Saint-Sauveur, les Ecossais et les Anglais donnent aux carrières les noms de Glasgow, Manchester ou Liverpool. Sous le quartier Ronville, les Néo-Zélandais préfèrent quant à eux Wellington, Auckland ou encore Nelson.

La plus grande attaque-surprise de la Première Guerre mondiale

Aujourd’hui ouverte au public, la Carrière Wellington invite à découvrir les préparatifs de cette bataille d’Arras et la vie des soldats en attente de partir au combat.

Après une descente à 20 mètres de profondeur par un ascenseur vitré, la visite audio-guidée et encadrée par un guide-accompagnateur plonge le visiteur dans l’intimité du site. Vidéos, photos, lettres, inscriptions gravées sur les murs et objets divers témoignent de cette épopée. Le parcours se termine par des images poignantes de la bataille du 9 avril 1917, où les soldats remontent en surface sous une pluie de tirs.

Arras, la « ville-phénix »

De retour à l’air libre, visitez Arras, la seule ville de France à avoir vécu sur le front pendant toute la durée de la Première guerre mondiale. Dévastée, elle a su renaître de ses cendres : c’est aujourd’hui l’une des plus belles villes du nord de la France.
Son patrimoine architectural en fait un véritable musée à ciel ouvert, depuis le site archéologique romain de Nemetacum jusqu’aux bâtiments Art déco des rues commerçantes. Ses trésors sont ses deux magnifiques places baroques, anciennement lieux de marché et de foire, avec pas moins de 155 maisons flamandes des XVIIème et XVIIIème siècles, de style identique mais toutes différentes.

Visite insolite : le Jardins des Boves

A quelques mètres sous les pavés d’Arras, ces anciennes carrières souterraines de pierre calcaire accueillent chaque année au printemps le Jardin des Boves, réalisation imaginée par l’artiste plasticien Luc Brévart. Pour cette saison 2014, plantes aquatiques et végétation luxuriante vous dévoilent toute l’étendue de leur beauté. A quelques mètres sous les pavés d’Arras, profitez d’une balade originale où nymphéas, lotus et nénuphars se reflètent dans les cascades et les bassins d’eau. En référence aux jardins d’eau imaginés à travers le monde, ce parcours résonne comme une invitation au voyage.

>> Pour en savoir plus : www.explorearras.com

>> Accès :

  • En voiture : Arras est accessible en 2h depuis Bruxelles.
  • En train : en 2h30 depuis Bruxelles (avec changement à Lille).
Note pour la rédaction

Arras se situe dans le département du Pas-de-Calais, dont voici une brève description :

  • Villes principales : Lens, Boulogne, Arras
  • Incontournables : le Louvre-Lens, le mémorial de Vimy (tourisme de mémoire), Notre-Dame de Lorette (tourisme de mémoire), le site des deux caps, le centre marin Nausicaa, la Coupole d’Helfaut, l’Abbaye Saint-Vaast et la Cathédrale d’Arras, le musée des Beaux-Arts d’Arras.
  • Activités sportives : char à voile, surf, catamaran, voile, golf, équitation, vélo
  • Pour en savoir plus : www.pas-de-calais.com

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